"Ne restez pas l'esclave de votre propre pensée"

Comment ?

La méthode que je vous propose se fonde sur l’exigence de rationalité philosophique et tend résolument vers l’idée d’honnêteté intellectuelle ; une honnêteté de soi à soi, sans faux-fuyants, avec pour cible principale l’auto-mensonge, qui s’il apaise souvent, nous éloigne de la cohérence, de l’exigence éthique et empêche la véritable estime de soi. Bien plus scrupuleuse que la simple authenticité, cette honnêteté-là s’appuie sur la cohérence dans le raisonnement et vise en dernier recours l’insaisissable vérité.

Mais avant de s’en prévaloir, il s’agit d’abord de débusquer les croyances qui sous-tendent nos raisonnements afin de décider le plus possible en connaissance de cause. 

C’est ce jeu passionnant, quoiqu’inconfortable que je vous propose de jouer avec vous, de vous avec vous, parfois contre vous. À chaque partie, dont je ne serai que l’arbitre, vous affronterez vos incohérences et vos contradictions, pied à pied, question après question, position après position quitte à penser contre vous-même. Pour finir, il vous sera loisible de renoncer à ces trop précieuses évidences, qui vous embarrasse et vous empêche d’être libre de choisir, honnête vis-à-vis de vous même.

Pour ce faire, il suffira d’abord de questionner adéquatement, d’argumenter logiquement, de conceptualiser légitimement, de traquer la contradiction, voire le mensonge – non seulement dans ce qui est dit, mais également relativement aux conséquences de ce qui est dit ; sans se priver de spéculer sans autre contrainte que celle de ne pas se contredire, d’imaginer en dehors des sentiers battus pour, pourquoi pas, dans une dialectique positive, concilier l’inconciliable. Et s’il faut prévenir que loin d’être un objectif, ceci ne sera que le préalable pour arrêter de tourner en rond et cesser de s’empêcher de trouver des solutions plus originales, plus en accord avec vos valeurs, plus efficaces, plus éthiques et plus honnêtes, le jeu en vaut la chandelle.

Par un questionnement serré, il s’agit notamment :

  • de clarifier son vocabulaire voire de définir son dictionnaire interne afin de mieux se comprendre, c’est-à-dire comprendre ce qui est à l’œuvre quand on dit quelque chose ;

  • de prendre conscience des éventuels hiatus qui peuvent exister dans la réception de ce qu’on dit non seulement quand on parle à l’autre, mais aussi lorsqu’on s’adresse à soi ;

  • de mettre au jour les contradictions, les ambivalences, les notions vagues ou mal définies que l’on utilise sans les interroger – elles n’en constituent pas moins les éléments de notre conception du monde – et outre le fait de les préciser, on interrogera aussi leur imprécision ;

  • de définir le degré de vérité de ce qu’on dit en identifiant les présupposés et les implicites qui le sous-tend ;

  • de vérifier si l’on a véritablement les preuves de ce qu’on avance, bref si l’on peut se prévaloir d’être intellectuellement honnête. 

  • surtout, ne rien tenir pour acquis et, durant le temps de la séance, penser contre soi-même, voire à côté de soi-même car c’est à côté de la plaque qu’on la voit le mieux.

Et lorsque les choses apparaissant à la raison , il ne reste plus qu’ à en tirer une série de conclusions et conséquences jusqu’à la prochaine fois.

  • En examinant leur valeur de vérité,
  • en vérifiant leur degré de moralité ou d’éthicité,
  • en déterminant leur degré d’acceptabilité du point de vue de notre cohérence à nous-même.

Comment ?

La méthode que je vous propose se fonde sur l’exigence de rationalité philosophique et tend résolument vers l’idée d’honnêteté intellectuelle ; une honnêteté de soi à soi, sans faux-fuyants, avec pour cible principale l’auto-mensonge, qui s’il apaise souvent, nous éloigne de la cohérence, de l’exigence éthique et empêche la véritable estime de soi. Bien plus scrupuleuse que la simple authenticité, cette honnêteté-là s’appuie sur la cohérence dans le raisonnement et vise en dernier recours l’insaisissable vérité.

Mais avant de s’en prévaloir, il s’agit d’abord de débusquer les croyances qui sous-tendent nos
raisonnements afin de décider le plus possible en connaissance de cause. C’est ce jeu passionnant, quoiqu’inconfortable que je vous propose de jouer avec vous, de vous à vous, parfois contre vous. À chaque partie, dont je ne serai que l’arbitre, vous affronterez vos incohérences et vos contradictions pied à pied, question après question, position après position quitte à penser contre vous-même. Pour finir, il vous sera loisible de renoncer à ces trop précieuses évidences, qui vous embarrasse et vous empêche d’être libre de choisir.

Pour ce faire, il suffira d’abord de questionner adéquatement, d’argumenter logiquement, de conceptualiser légitimement, de traquer la contradiction, voire le mensonge – non seulement dans ce qui est dit, mais également relativement aux conséquences de ce qui est dit ; sans se priver de spéculer sans autre contrainte que celle de ne pas se contredire, d’imaginer en dehors des sentiers battus pour, pourquoi pas, concilier l’inconciliable. Et s’il faut prévenir que loin d’être un objectif, ceci ne sera que le préalable pour arrêter de tourner en rond et cesser de s’empêcher de trouver des solutions plus originales, plus en accord avec ses valeurs, plus efficaces ou plus éthiques, le jeu en vaut la chandelle.

Par un questionnement serré, il s’agit notamment :

  • de clarifier son vocabulaire voire de définir son dictionnaire interne afin de mieux se comprendre
    c’est-à-dire comprendre ce qui est à l’œuvre quand on dit quelque chose ;

  • de prendre conscience des éventuels hiatus qui peuvent exister non seulement dans la réception
    de ce qu’on dit de soi à l’autre, mais aussi de soi à soi ;

  • de mettre au jour les contradictions, les ambivalences, les notions vagues ou mal définies que l’on
    utilise sans les interroger – elles n’en constituent pas moins les éléments de notre conception du
    monde – et outre le fait de les préciser, on interrogera aussi leur imprécision ;

  • Définir le degré de vérité de ce qu’on dit en identifiant les présupposés et les implicites qui le sous-tend ;

  • surtout, ne rien tenir pour acquis et, durant le temps de la séance, penser contre soi-même, à côté
    de soi-même car c’est à côté de la plaque qu’on la voit le mieux.

Et lorsque les choses apparaissant à la raison , reste à en tirer une série de conclusions et conséquences.

  • En examinant leur valeur de vérité,
  • en vérifiant leur degré de moralité ou d’éthicité,
  • en déterminant leur degré d’acceptabilité du point de vue de notre cohérence à nous-même.